Simplement, le plus grand diamant incolore vendu aux enchères avec une telle clarté.
Avec ses 228,31 carats, le GIA a classé ce diamant G VS1. Son prix avait été estimé entre 20 000 000 $ et 30 000 000 $. L’adjudication a été faite pour la somme de 21 894 082 $, en mai 2022. Les très légères inclusions dans le Pear Brilliant ne sont visibles que par la loupe x10, elles sont imperceptibles par l’œil humain. C’est réellement ce rapport, proportion/ clarté qui rend ce diamant exceptionnel. Les inclusions qui sont visibles, doivent être considérées comme une trace de son histoire. Celles-ci fournissent des informations précieuses sur l’origine, et la certitude de sa formation naturelle.
Nouveau record pour un diamant de synthèse CVD
En rapport, le GIA a récemment examiné un diamant de 16,41 carats G VVS2 CVC, qui est le plus grand issu de ce processus. Le dernier record était de 14,60 carats.
Il convient de faire un petit historique de ce procédé qui synthétise le diamant. Effectivement, c’est une synthèse avec un dépôt chimique en phase vapeur (Chemical Vapor Deposition). Ce procédé a été inventée par les Russes dans les années 1950. Toutefois, ce n’est qu’en 1980 que les travaux se sont intensifiés. Contrairement aux procédés HP-HT, ils ne demandent pas de pression. Enfin, on observe la commercialisation des premiers monocristaux en joaillerie en 2005.
Tout d’abord, la synthèse se fait sous vide en phase vapeur avec, une source gazeuse de carbone et de l’hydrogène. Le principe de cette méthode est d’ionisé des particules de carbone sous forme de plasma, afin qu’elles se déposent sur un diamant synthétique HP-HT. Enfin, la température avoisine les 900° à 1200°.
Comment peut-on les identifier ?
Effectivement, certaines observations peuvent nous permettre l’identification du diamant CVD, par rapport à un diamant naturel. Jusqu’alors, la taille était un indicateur. En outre, on trouve des diamants souvent plats, avec des zonations brunes, et des petits points blancs (pinpoints).