Nous avons la chance grâce à de nombreuses publications du GIA, d’appréhender des merveilles de la nature. Ici, nous allons aborder le phénomène d’astérisme, qui nous permet d’établir la provenance birmane du saphir. Egalement, ce joyau de 111,96 carats est non chauffé.
Les inclusions caractéristiques du Saphir naturel.
Le saphir sur lequel porte notre article, contient de courtes aiguilles de rutile, de manière abondante, ce qui forme “la soie du saphir”. Cette caractéristique est typique du saphir birman. Contrairement, aux saphirs originaires du Sri-Lanka, où les aiguilles de rutile sont plus longues. En outre, le saphir contient des amas de cristaux négatifs. Ces inclusions caractéristiques sont intactes, il convient donc de conclure que le saphir est naturel, et il n’est pas chauffé thermiquement.
Ces particules allongées, sont disposées parallèlement les unes aux autres selon deux ou plusieurs directions. Lorsque le saphir est taillé en cabochon, l’étoile est visible lorsque notre vision se porte à la perpendiculaire de celles-ci.
Comment peut-on reconnaître un saphir naturel ? Outre les informations qui ont été précédemment transmises. Il est possible d’observer des zonations laiteuses “milky” de couleur typique du saphir du Cachemir. En plus, de longues aiguilles de rutile, les “ailes de papillon” indiquent que le saphir est probablement originaire du Sri Lanka. Enfin, les aiguilles de boehmite nous renseignent sur une origine Thailandaise.
Attention!!! Il existe des synthèses du Saphir, du rubis. Ainsi, les pierres auront les mêmes propriétés physiques, chimiques et optiques, mais elles seront nées de la main de l’Homme.
Quelles sont les inclusions des saphirs synthétiques ?
Le plus souvent, les synthèses du saphir seront issues du procédé Verneuil. Ainsi, on observera des zones courbes parallèles entres elles, pouvant être de couleurs alternées. Egalement, des nuages de bulles suivant la courbe de croissance. Enfin, des bulles télescopées, rappelant la forme d’une cacahuète.
Il existe de nombreuses autres synthèses, comme le procédé anhydre ou encore le procédé Czochralski. Et de nombreuses imitations, comme le doublet grenat verre, le doublet émail, ou le doublet corindon fin/ corindon synthétique.
Pour conclure, le saphir et le rubis étant des corindons, les inclusions seront identiques.