Le terme Perle vient du latin perna (coquillage), le terme nacre vient du persan nakkar (beau et chatoyant). Ce n’est qu’au XIIIème siècle qu’apparaît le mot perle, emprunté sans doute à l’italien perla. Il existe une grande variété de mollusques pouvant produire des perles. Selon les variétés, les mollusques peuvent vivre en eau douce ou eau de mer. La perle est donc une gemme d’origine organique.
Elle se compose de 90% d’aragonite (carbonate de calcium), 6% conchyoline (substance organique), 3% eau et 1% de sels minéraux.
Les perles sont dites fines lorsque leurs formations sont liées, par l’intrusion accidentelle d’un parasite provoquant une gêne. Le processus de bio minéralisation sera déclenché par l’huître, les glandes sécréteront de la nacre afin d’isoler l’intrus pour se défendre. Après quelques années, une perle fine de 3 à 7 mm est produite. A contrario, les perles de culture, sont le résultat de l’intervention humaine. L’homme va réaliser une greffe en implantant un noyau recouvert de cellules épithéliales dans un mollusque vivant en eau de mer ou en eau douce. Le coquillage fabriquera seul la nacre.
Effectivement, ce procédé est le résultat de centaines d’années de recherche, le premier texte qui datant du XIIIème siècle, au brevet de Mikimoto au début du XXème siècle.
En outre, la perle d’imitation qui est entièrement créée par l’homme, sans mollusque existe. L’imitation la plus connue a été élaborée par M. Jacquin au XVIIème siècle. Une bille de verre était enrobée d’essence d’orient.
Enfin, les perles peuvent également subir des traitements divers, tels que le séchage, le pelage ou encore, le blanchiment de la perle avec de l’eau oxygénée.
Comment estimer la qualité d’une perle ?
Tout d’abord, la couleur de la perle qui est fonction du greffon, de la nourriture de l’huître, de la température et de la salinité de l’eau. Ensuite, la grosseur qui est mesurée en mm. Pour les perles fines, le poids est mesuré en grain (1 grain = 0,25 carat = 0,05g). La forme est généralement ronde, mais il existe des perles en forme de poire, de goutte. Enfin, l’aspect comprenant l’épaisseur de la nacre, la qualité de la surface, le lustre (réflexion de la lumière à la surface), et l’orient (capacité de la lumière à pénétrer dans les couches de nacre).